École Marcel-Pagnol

Portrait de Zohra Bouain N°4

Zohra Bouain est une athlète de karaté de haut niveau. Elle est née à Auxerre et est originaire de Charmoy. Cette sportive étudie à Dijon. Elle fait des études de STAPS (des sciences et du sport). Elle a commencé le karaté à 6ans. Son père voulait qu’elle apprenne à se défendre. Elle est maintenant vingtième au classement mondial !

Dans le karaté nous retrouvons des catégories d’âge que nous appelons par exemple minimes, cadets. Aussi nous retrouvons des catégories de poids (ex : une personne de 46 kg ne peut pas combattre contre une personne de 49kg). Zohra travaille dure pour pratiquer son sport. Elle s’entraîne 12 heures par semaine. Elle s’est blessée plusieurs fois mais jamais gravement.

Portrait de Zohra Bouain N°3

Zohra Bouain est une karatéka. Elle habite à Charmoy. Cette jeune femme est née à Auxerre. Cette athlète étudie à Dijon et fait des études en STAPS (sport et sciences).

Zohra Bouain a commencé le karaté à 6 ans. Le karaté est un sport de combat, c’est un sport qui n’est malheureusement plus inscrit aux jeux olympiques… Ce sport se compose de différents niveaux et de différentes catégories : il y a des ceintures de couleur, des minimes, des cadets… et aussi des catégories de poids.

Zohra s’entraine 12 heures par semaine. Elle s’est déjà blessée au karaté mais cela n’a jamais été de grosses blessures. Zohra est ceinture noire première dan et a gagné plusieurs championnats ! Elle est aussi membre de l’équipe de France !

Portrait de Zohra Bouain N°2

Zohra Bouain habite à Charmoy, elle fait des études de STAPS : sport et sciences.  Elle étudie à Dijon et est originaire d’Auxerre. Elle s’entraîne 12 heures par semaine. Elle a pratiqué de la gymnastique et du basket. C’est une karatéka. Son classement mondial est 20ème. Elle est ceinture première dan.

Le karaté est un sport de combat. Les couleurs des ceintures sont des catégories de niveau. Il y a aussi des catégories d’âge comme minimes, cadets, etc. Il y a aussi des catégories de poids. On doit combattre avec des sportifs qui ont le même poids à peu près.

Portrait de Zohra Bouain N°1

Zohra Bouain est originaire de Charmoy. Elle étudie les sciences et le sport à Dijon. C’est une karatéka de haut niveau.

Quand elle a commencé le karaté elle avait 6 ou 7 ans. C’est son papa qui a voulu qu’elle apprenne le karaté pour pouvoir se défendre seule. Elle a aussi pratiqué de la gymnastique artistique.

Zohra a été très heureuse quand elle a eu sa ceinture noire. Elle n’a jamais été gravement blessée au cours de sa carrière.

Elle s’entraine entre 12 et 15 heures par semaine. Elle participe à beaucoup de compétitions. Elle aimerait participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Malheureusement ce sport a été supprimé !

Interview de Zohra Bouain (CM1-CM2)

Interview de Zohra Bouain

Bonjour, nous sommes les élèves de CM1-CM2 de l’école Marcel Pagnol de Migennes. Nous nous appelons: Aidan, Chahine, Kali, Lana, Laura, Amine. Avec les copains de la classe, nous travaillons sur un projet « p’tit reporter » autour des JO. Le but est d’interviewer des sportifs de haut niveau de l’Yonne. Nous avons déjà rencontré Franck Elemba qui est un lanceur de poids qui s’entraine à Sens et qui prépare les JO de Paris 2024. Aujourd’hui nous allons interviewer Zohra Bouain qui est une jeune karatéka prometteuse. Mais malgré ses bons résultats elle ne pourra pas participer aux Jo de Paris car le karaté n’est plus un sport olympique. 

Nous sommes heureux de partager cette rencontre avec les auditeurs de Triage FM.

1) Bonjour Zohra, pouvez vous vous présenter? Où êtes vous née, quand…?

Bonjour, je m’appelle Zohra Bouain, j’ai 20 ans et je suis sportive de haut niveau de Karaté. Je suis née à Auxerre et j’ai commencé toute petite le karaté à 6 ans. Mon premier club était à Migennes, ensuite je suis partie à Saint Florentin.

2) En quoi consiste le karaté ? 

C’est un sport de combat. Il y a deux styles, le kata et le combat. Moi je fais du combat, le but est de frapper son adversaire. Le kata est une démonstration sans adversaire. 

3) Est ce que vous pouvez nous expliquer les différents niveaux au karaté ? 

Ça fonctionne en niveau de ceinture, cela commence à la blanche et cela va jusqu’à la noire. Moi je suis ceinture noire première dan par exemple. 

4) Vous êtes vous déjà blessée gravement ?

Non, je n’ai jamais eu de grave blessure. J’ai déjà eu de petits bobos à la bouche, au nez… mais rien de grave ? 

5) Pouvez vous nous expliquer votre quotidien ?

Je m’entraine une ou deux fois par jour, entre temps j’ai mes cours et je m’entraine environ 12 heures par semaine. 

6) Est ce que vous vous entrainez parfois à l’INSEP ?

Non, il n’y a pas de centre là bas, notre plus gros centre est le pôle centre à Châtenay-Malabry 

7) A quelle  grande compétition avez vous déjà participé ?

Ma plus grande compétition c’était les championnats d’Europe avec l’équipe de France. 

8) Quel est votre meilleur résultat ?

Mon meilleur résultat c’est championne de France. 

9) Est ce que l’on vous reconnait dans la rue ?

Non, non pas encore ! J’espère un jour… 

10) Le karaté ne sera plus un sport olympique à Paris. Comment prenez vous cette nouvelle ?

C’est une catastrophe pour le karaté, et les karatéka comme moi qui préparaient les jeux olympiques de 2024. On fait avec… 

11)  Pour terminer, pouvez vous nous partager le meilleur souvenir de votre jeune carrière ?

C’était les championnats d’Europe, c’était ma première sélection en équipe de France. Même si cela ne s’est pas très bien passé, c’était une riche expérience. 

Portrait de Franck Elemba N°3

Portrait de Franck Elemba N°2

Franck ELEMBA vit à Sens depuis 2010 / 2011. Il a 31 ans et mesure 2 mètres. Il pèse 135 kg. Franck est de nationalité congolaise, il est né le 21 juillet 1990.

Il a commencé le lancer de poids en 2008. Avant il a pratiqué d’autres sports : basket, volley, judo, rugby, boxe…

Franck Elemba s’entraine 6 heures par jour sauf le dimanche. Il envoie des vidéos à son coache qui est au Maroc. Il utilise aussi la visio. Il a Gagné la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Portrait réalisé par Sihem, Clara, Marwa, Elizan, Ikram

Portrait de Franck Elemba N°1

Interview de Franck Elemba (CM2)

Interview de Franck Elemba

Charaf : Bonjour Monsieur Elemba, nous sommes là pour vous interviewer. On va se présenter : Charaf, Efekan, Résul, Ibrahim, Doriane, Emma, Merveille, Laura, Sarah. Nous allons vous poser des questions si vous voulez bien y répondre.

Efekan : Comment faites-vous pour vivre de votre sport sans être professionnel ?

• J’essaie de donner des cours de sport dans des salles gym et faire quelques petits boulots et j’essaie d’apprendre encore. Parce-que en tant que sportif de haut niveau niveau on n’a pas toujours le temps d’apprendre un métier mais c’est important. Le sport de haut niveau ça ne dure qu’un temps, après il faudra travailler alors il faut apprendre dès maintenant.

Résul : avez-vous fait d’autres sports que le lancer de poids ?

• Oui j’ai fait plusieurs sports.

Résul : lesquels ?

• J’ai commencé tout d’abord par le judo, j’ai fait du volley, ensuite du basket, j’ai fait du handball et j’ai fait de la boxe. J’étais toujours le meilleur dans tout ce que je faisais. Je me donnais à fond. J’ai aussi fait un peu de rugby et là, maintenant, je suis focus sur l’athlétisme parce-que c’est grâce à l’athlétisme que je suis dans le top niveau

Charaf : Arrivez-vous à vous entrainer seul ?

• Oui j’arrive parfois à m’entraîner seul quand j’ai un planning bien détaillé, quand j’ai un programme. J’arrive à m’entrainer parce-que l’objectif c’est de gagner. Il faut de la confiance en soi, c’est un sport individuel alors si toi-même tu n’acceptes pas de t’entraîner, personne ne va t’accompagner

Efekan : comment faites-vos pour travailler à distance avec vore coach ?

• J’essaie de faire des séquences en vidéo, je répète des exercices qu’il me demande de faire, en respectent à la lettre tout le programme que mon entraineur m’envoie.

Résul : depuis combien de temps êtes-vous à Sens ?

• Je suis à Sens depuis 2011 ou 2010, cela fait 11 ans. C’est parce-que mon cousin habitait à Sens. Moi j’étais dans le 95, en Ile de France. Je cherchais le calme. Je venais à Sens parce-que c’est calme et le calme est important pour moi. J’ai donc décidé de m’installer à Sens.

Sarah : est-ce que vous avez déjà gagné des médailles ?

• J’en ai gagné plusieurs. Champion africain, champion de la Francophonie, Champion de France plusieurs années… j’ai été élu meilleur sportif du continent africain et je continue toujours à essayer de gagner. Je vais vous en montrer une tout à l’heure, c’est une médaille d’or.

Laura : depuis quand faites-vous du lancer de poids ?

• Depuis 2008 : je suis rentré dans l’athlétisme et j’ai commencé à évoluer dans le top niveau en 2014 ou 2015 et dans le très haut niveau en 2016. Je suis rentré dans le top 5 et voilà c’est parti de là.

Merveille : Est-ce que vous pratiquiez ce sport quand vous étiez petit ?

• Comme tout le monde j’en ai fait à l’école, je lançais des poids à l’école j’étais toujours bon mais je ne savais pas que c’était quelque chose que j’allais faire plus tard. Je le faisais comme tout le monde quand on est à l’école. On apprend tout hein !

Emma : pourquoi avez-vous décidé de faire ce sport ?

• J’ai décidé de faire ce sport parce qu’en étant judoka je me disais que pour gagner plus de force il fallait combiner un autre sport. J’avais un frère qui pratiquait l’athlétisme. Il m’a proposé de venir faire des séances avec lui. J’ai fait quelques exercices que je n’avais pas l’habitude de faire au judo pour être plus fort et plus endurent. Et du coup on m’a proposé des disciplines : j’ai testé le lancer de javelot. J’ai un record à 58m avec un javelot de 800g. J’ai aussi fait du lancer de disque avec un record à 56m avec un disque de 2kg. Au fur et à mesure que je prenais du poids et que je grandissais je me suis dit que je devais faire une discipline nécessitant plus de force. C’est comme ça que je suis tombé dans le lancer de poids.

Sarah : A partir de quel âge peut-on participer aux jeux olympiques ?

• Pour commencer les jeux olympiques il n’y a pas d’âge. Il n’y a pas d’âge pour commencer les jeux olympiques parce que c’est d’abord accepter la douleur, c’est le travail qui va te permettre d’arriver aux jeux olympiques. Moi j’ai eu la chance de participer à mes premiers jeux olympiques et de me retrouver finaliste. Je manquais d’expérience et j’ai raté la médaille de bronze pour dix centimètres. Je ne m’attendais pas à être aux Jeux Olympiques mais je faisais du sport pour gagner des compétitions. Quand tu es sélectionné pour les Jeux, tout peut changer pour toi.   

Laura : étiez-vous stressé quand vous avez participé pour la toute première fois aux Jeux Olympiques ?

• Oui j’étais stressé… j’étais vraiment stressé… Le fait de se retrouver avec les 45 meilleurs lanceurs du monde… Pour la finale il fallait être dans les 12 meilleurs athlètes. Pour moi c’était vraiment stressant. Mais j’ai su gérer et j’ai eu la chance de me qualifier.

Merveille : Avez-vous participé aux Jeux Olympiques de 2021 ?

• Non j’ai eu des problèmes administratifs qui ne m’ont pas permis de participer aux Jeux Olympiques de Pékin en 2021. Je voulais représenter mon pays d’origine, le Congo, comme d’habitude.  Je n’ai pas compris ce qui s’est passé, je n’ai pas pu avoir de confirmation. Voilà pourquoi je n’ai pas été à Tokyo.

Emma : quest ce qui vous a donné envie d’aller aux Jeux Olympiques ?

• Ce qui m’a donné envie de participer aux jeux olympiques c’est le fait de regarder les autres sportifs : la joie qu’ils ressentaient pendant les jeux olympiques à chaque fois que je regardais ça à la télévision.

Merveille : Merci d’avoir répondu à nos questions, c’était un honneur de vous rencontrer. Félicitations pour votre participation aux Jeux Olympiques. Bon retour et bonne chance pour les prohains jeux Olympiques d’été.

• Merci beaucoup. Et c’est moi qui vous remercie aussi parce que mon bonheur c’est de transmettre ce que j’ai appris à la nouvelle génération comme vous. Chacun d’entre nous à un don et il faut le chercher pour le trouver. Le sport peut vous permettre d’être les belles personnes de demain. Les valeurs, le respect, on peut apprendre ça grâce au sport. Je serai toujours là pour vous accompagner.

Interview réalisée et transcrite par : Laura, Résul, Doriane, Sarah, Charaf, Emma, Efekan, Merveille et Ibrahim.

Interview de Franck Elemba (CM1-CM2)